La défaillance d’une entreprise résulte souvent de un ou plusieurs facteurs. Généralement, le processus de détérioration commence plusieurs années avant le dépôt de bilan.
n°1 – Défaillance des clients
En France, le nombre de défaillances reste important et la croissance restant faible pour inverser cette tendance haussière.
Tout le monde connait l’adage suivant « Vendre, c’est bien, être payé, c’est mieux ».
On pourrait ajouter « être assuré, c’est encore mieux ! »
Il est donc important d’établir une politique de prévention et de protection de l’impayé.
- amélioration et approfondissement de la connaissance des clients
- meilleur appréciation du risque client
- protection des créances
Le renseignement de solvabilité semble représenter une dépense importante mais son coût reste faible par rapport au risque éventuelle d’un impayé.
Pour couvrir tous ces besoins, la meilleur solution est de souscrire un contrat d’assurance crédit.
n°2 – Baisse tendancielle de la demande
- stagnation ou diminution des ventes
- sous-estimation des risques du à une mauvaise conjoncture économique et sociale
- surestimation de la bonne conjoncture économique
n°3 – Mauvaise organisation de l’entreprise
- gaspillages dans les services
- désorganisation ou mésentente entre les associés ou de l’équipe dirigeante
- mauvaise sélection des nouveaux salariés
- gestion trop centralisée
- insuffisances de la délégation
- absence de visibilité sur l’avenir de la société
- inquiétude des salariés sur la pérennité de l’entreprise
- mauvais management du personnel
- méfiance des banques et des investisseurs
- manque de contrôles internes
- outil de production obsolète
- décès, maladie du dirigeant ou des hommes clés
n°4 – Santé financière de la société
25% des défaillances d’entreprises sont dues à des problèmes de trésorerie.
- insuffisance de gestion de trésorerie
- insuffisance de ressources propres
- sous-estimation des investissements à réaliser
- endettement trop élevé
- sous-estimation du délais de règlement des factures ou des fournisseurs
- sous-estimation du délais de paiements des clients
- frais de personnel trop importants
- réduction des marges ou de la rentabilité
n°5 – Problèmes juridiques ou judiciaires
- forme juridique inadaptée à l’activité de l’entreprise
- insuffisance du respect des normes réglementaires
- insuffisance de la connaissance du droit social, fiscal et international
n°6 – Mauvaise gestion de l’entreprise
- mauvais investissements
- insuffisance dans la gestion des stocks
- mauvais adaptation du modèle économique
- coût de fabrication des produits trop élevé